La police neuchâteloise et la police des transports renforcent leur collaboration pour une meilleure sécurité dans les transports publics. Depuis cet été, la police des transports, entité de sécurité nationale intégrée aux CFF, peut dénoncer certaines infractions de manière autonome dans les trains et gares du canton de Neuchâtel.
En mai 2012, le canton de Neuchâtel et les CFF ont signé une convention de collaboration entre la police neuchâteloise et la police des transports, à l’instar de ce qui se fait déjà avec le corps des gardes-frontières (CGFR). Cette convention est progressivement entrée en application durant l’été 2014, après un temps de mise en place et de formation des agents de la police des transports.
La convention règle les différentes modalités de collaboration policière, les nouvelles compétences déléguées à la police des transports par la police neuchâteloise ainsi que les procédures à suivre. Elle permet à la police des transports de rendre compte de certaines infractions de façon autonome dans les lieux où s’exerce son autorité, en particulier dans les trains et les gares du canton ainsi que dans d’autres sites d’entreprises de transport.
Désormais, la police des transports peut gérer, par exemple, des cas de vols à la tire, de voies de fait, ou encore de détention et de consommation de stupéfiants. Elle peut traiter certains délits après s’être coordonnée avec le chef de quart de la police neuchâteloise. La police des transports peut ainsi régler seule les cas qui relèvent de contraventions sanctionnées par des amendes d’ordres ou tarifées.
Les quelque 220 agents de la police des transports des CFF ont pour tâche d’assurer la tranquillité et la sécurité dans les transports publics de Suisse. D’autres conventions sont en cours d’élaboration avec les polices cantonales dans le but d’intensifier la collaboration et les délégations de compétences sur le terrain. La police neuchâteloise et la police des transports coopèrent depuis de nombreuses années pour les missions de police sur le canton.