Pour le programmateur du festival des Six pompes de La Chaux-de-Fonds, Manu Moser, le mot patriotisme a été dévoyé par la droite dure: "Il est squatté par des gens qui se prétendent patriotes et qui lui ont donné une notion d'enfermement. Ça me fait souci et peur. Par contre, si on le prend dans le sens être fier de son pays, Ça me plaît. Je me sens très Suisse."
Pour Jo Gutknecht, présidente du club de volleyball NUC, "c'est être fier de son pays". Le conseiller communal socialiste de Val-de-Travers Frédéric Mairy et le président de Xamax Christian Binggeli se rejoignent pour dire que le patriotisme c'est faire quelque chose pour son pays, son canton ou sa région. Quant à Fabienne Marquis Weible, directrice de l'association suisse pour la recherche horlogère, le terme rime avec "appartenir à une région. Le patriotisme me parle car je suis citoyenne suisse et que je tiens à mon pays".
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