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Ces Neuchâtelois qui ont choisi de vivre sans téléphone portable

Ras-le-bol d’être joignables en tout temps, refus de tomber dans la dépendance à un objet connecté, peur d’être fliqués: quelques rares Neuchâtelois ont choisi de vivre sans téléphone portable. En période de coronavirus, comment résistent-ils à la pression sociale? Témoignages.

26 mars 2020, 05:30
Ceux qui refusent d'avoir un smartphone développent souvent des stratégies pour pouvoir utiliser celui d'un proche.

Les anti-smartphone sont une espèce rare en Suisse. Selon les données des opérateurs, 100% des foyers sont équipés de téléphones portables, et le pays a dépassé le ratio d’un appareil par habitant. Alors, comment les résistants s’organisent-ils? Ce choix de vie est-il mis à mal par la crise sanitaire actuelle liée au coronavirus? Des Neuchâtelois témoignent.

«Les smartphones sont de véritables nids à germes!»

«Je n’ai jamais eu de téléphone portable et je revendique haut et fort le droit de ne pas en avoir! Oui, je suis une espèce… à préserver.» François-Xavier Chauvière est archéologue à l’Etat de Neuchâtel. Chef de grands chantiers, il se passe de natel malgré son travail de terrain.

«C’est beaucoup trop invasif. Lorsqu’un téléphone sonne, tout s’interrompt et plus rien d’autre ne compte. J’ai toujours refusé de me soumettre à ce diktat.»

L’archéologue François-Xavier Chauvière n’est pas près de renoncer à la liberté que lui...

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