Elles n’avaient jamais entendu parler de cette réalité. Tout comme une grande partie de la population. En travaillant depuis janvier en tant que bénévoles au service de pédiatrie de l’hôpital Pourtalès pour offrir une présence aux petits malades, les volontaires de l’association Fleur de coton ont découvert qu’elles devaient aussi s’occuper d’enfants... non malades.
«On ne s’attendait pas à être confrontées à ça», raconte Martine Gerhard, fondatrice de Fleur de coton. «Tenir compagnie à des enfants en bonne santé, mais qui doivent séjourner plusieurs jours dans une chambre d’hôpital, ce n’est pas évident. Le temps leur semble long. On leur propose des jeux, des lectures, parfois on les emmène en promenade. On ne peut pas demander aux infirmières de faire ça, elles n’ont pas le temps! Nous sommes donc aussi là pour ça.»
Mesure «exceptionnelle»
La réalité a de quoi surprendre: chaque année, en moyenne une soixantaine de mineurs sont...