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Ces détenus qui espèrent la grâce

La grande majorité des prisonniers qui demandent une réduction de peine se font recaler par le Grand Conseil. Pourquoi le canton est-il si restrictif?

07 mars 2015, 00:01
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En juin 2014, un gros trafiquant de drogue ayant sévi entre la Hollande et la Suisse est condamné à 36 mois de prison, dont 18 mois ferme, par le Tribunal criminel des Montagnes et du Val-de-Ruz. Début 2015, cet homme présente une demande de grâce aux autorités neuchâteloises: il souhaite obtenir une remise en liberté prématurée. Motif: sa mère, domiciliée en Hollande, est malade et serait en phase terminale.

Le sort de ce prisonnier est actuellement entre les mains du Grand Conseil. Les députés neuchâtelois se prononceront ce printemps sur cette demande de grâce. Mais il y a peu d'espoir qu'elle soit accordée. En effet les préavis judiciaires, émanant du président du tribunal et du procureur, sont négatifs. De plus, "la mère du détenu ne serait pas si malade que prétendu, selon les documents que nous avons reçus" , nous indique la députée Sylvie Fassbind-Ducommun.

"C'est le fait du Prince"...

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