Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Céline Vara quitte la présidence des Verts neuchâtelois, Patrick Herrmann réfléchit "avec intérêt"

En lice sur le plan fédéral, Céline Vara quitte la présidence cantonale des Verts. Le Chaux-de-Fonnier Patrick Herrmann bien parti pour lui succéder.

20 avr. 2018, 10:45
Céline Vara a été élue présidente des Verts en 2016.

Après deux ans passés à la tête des Verts neuchâtelois, Céline Vara, 33 ans, a décidé de remettre son mandat de présidente pour la fin du mois d’août.

Comme elle nous le révèle, la députée écologiste souhaite se consacrer pleinement aux Verts suisses: Céline Vara est en lice pour le poste de vice-présidente de son parti sur le plan fédéral. Seule candidate romande, elle estime avoir «de très bonnes chances» d’être élue, le 5 mai prochain. Elle relativise en revanche toute candidature au parlement fédéra, comme cela a été annnoncé dans les médias. «Je n’ai encore rien décidé.»

Patrick Herrmann réfléchit avec intérêt

Le nouveau président cantonal sera connu au terme de l’assemblée générale du parti le 29 août. Mais un nom circule  avec insistance: celui de Patrick Herrmann. A 62 ans, l’actuel député et directeur du lycée Blaise-Cendrars de La Chaux-de-Fonds prendra sa retraite en août prochain. Parfait pour endosser dans la foulée un nouveau mandat politique. «Je réfléchis à la proposition avec un certain intérêt», confie le principal intéressé.

A quelques mois de son départ, Céline Vara laisse derrière elle un bilan vert éclatant, à en croire ses collègues de parti. «Jamais nous n’avons eu autant de candidats et d’élus», résume Veronika Pantillon. En prenant son bâton de pèlerin et en allant à la rencontre de toutes les sections du canton, «Céline Vara a parfaitement rempli son mandat. Elue alors qu’elle n’était pas députée, elle s’en est d’autant mieux sortie et a acquis une belle expérience», plaide pour sa part Laurent Debrot.

Une exigence nécessaire

A en croire Veronika Pantillon, Céline Vara laisse derrière elle deux ans de règne marqués par une énergie et une détermination qui ont fait du bien au parti, parfois même au prix de la tranquillité de certains politiciens moins assidus à la tâche. «C’est une personnalité vive et directe, mais c’est ce qu’il nous fallait. Son côté exigent a amené du professionnalisme au parti», renchérit Laurent Debrot. 

Tous les écologistes contactés sont unanimes: la présidence de Céline Vara manquera mais son énergie et ses idées sont aussi attendues à Berne. «Cette démission entre dans sa ligne, qui vise la politique fédérale. Sa route continue logiquement là-bas, elle a toutes les qualités requises et sait promouvoir les idées du parti», conclut son acolyte Laurent Kaufmann.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias