Coups et recours à la contrainte physique. Le rapport, publié ce mercredi 19 mai par Amnesty International, documente des cas de maltraitance infligée par des employés des entreprises de sécurité Securitas et Protectas, sous contrat avec le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), et des violations des droits humains dans plusieurs centres fédéraux d’asile (CFA) de Suisse.
Dans les 25 pages du document, certaines renvoient directement au plus grand CFA du pays, celui de Perreux, où la sécurité est assurée par Protectas. L’utilisation des deux containers métalliques – ou «salles de réflexion» – situés à l’extérieur du centre est dénoncée comme des «cellules improvisées où infliger des sanctions».
«Je suis traumatisée»
Il y a le cas de Maria*. En janvier 2021, après le vol du téléphone d’un mineur, cette...