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«Ce pays qui aime le football…», l’air du temps d’Antonella Fracasso

Devant sa télé, à des milliers de kilomètres, facile d’oublier les horreurs qui ont eu lieu dans le pays organisateur de la Coupe du monde de football. Découvrez l’Air du temps d’Antonella Fracasso.

19 oct. 2019, 05:30
AirDutemps-AntonellaFracass

Fin septembre et début octobre, les aficionados de sport ont eu un avant-goût de la prochaine Coupe du monde de football en regardant les championnats d’athlétisme qui se sont déroulés à Doha, au Qatar. Devant la télé, à des milliers de kilomètres, facile d’oublier les horreurs qui ont lieu dans ce pays.

Pourtant, depuis que la FIFA a attribué, en 2010, le Mondial 2022 à ce petit émirat, la polémique n’a pas cessé d’enfler. Dès le départ, le choix de cet Etat, où ce sport est aussi présent que la neige, a fait débat.

Depuis des années, de nombreux travailleurs étrangers s’attellent à la construction des futurs stades dans des conditions exécrables. Cette main-d’œuvre, originaire du Népal, du Pakistan ou d’ailleurs, se démène pour bâtir des infrastructures climatisées, sous un soleil de plomb. Les plus «chanceux» ont «juste» été privés de salaire pendant des mois. D’autres sont morts, sous les effets de la chaleur: pas moins de 2700, selon les chiffres du «Guardian»!

Dénoncée par les organisations de défense des droits humains, cette situation n’a pas changé d’un iota. Des appels au boycott ont aussi été lancés… avec un résultat proche de zéro.

Alors en 2022, assis confortablement dans notre fauteuil devant la télé, pas sûr qu’on aura une pensée pour ces migrants exploités. Vivre dans le déni est tellement plus simple… Mais la tête dans le sable, on arrivera quand même à s’enthousiasmer devant les stades démesurés.

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