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Canton de Neuchâtel: juste après Woodstock, la musique pop n’est pas la bienvenue

Il a été beaucoup question des 50 ans de Woodstock ces derniers jours dans les médias. Et dans le canton de Neuchâtel, comment ont été perçus ces trois jours «de paix, d’amour et de musique»? On a tenté de se replonger dans l’ambiance de l’époque.

20 août 2019, 11:30
Un an après Woodstock, en 1970, le canton de Neuchâtel s'enflamme autour de l'organisation d'un festival.

Les quotidiens neuchâtelois ne se font guère l’écho de Woodstock en juillet 1969. Nous n’avons trouvé que quelques lignes et une photo pour la troisième journée du festival dans la «Feuille d’Avis de Neuchâtel». Le pop-rock n’est pas en odeur de sainteté.

«Téléphone à ‘Gabson’», nous conseille-t-on. Le disquaire de La Chaux-de-Fonds Gabriel Meuwly décroche. «J’ai plus vécu les répercussions de Mai 68 que celles de Woodstock. C’était l’enterrement du mouvement hippie. Un chouette enterrement. Ensuite, on n’en a plus parlé sauf aux Pays-Bas.»

«La scène rock suisse avait débuté avant Woodstock. Ça foisonnait entre Saint-Imier, Bienne et La Chaux-de-Fonds. Il y avait pas mal de groupes régionaux», se souvient-il. Country Lane, Open Road ou encore Galaxie Gramophone émergent sur le plan local dans les années qui suivent le festival américain. Les Shamrocks les avaient précédés. Et nous en oublions certainement.

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