Le Service cantonal de l’économie (Neco) vient de rendre public le bilan de son action entre 2018 et 2019. Entretien avec son chef, Jean-Kley Tullii.
Après deux ans à la tête du Neco, quel est le plus grand défi que vous avez identifié?
Il y en a trois: le premier est d’apporter des nouvelles réponses à des problématiques complexes et globales, là où hier elles étaient simples et individuelles. Dans un monde hyperconnecté, ces solutions passent de plus en plus par des collaborations qui mobilisent plusieurs acteurs. Deuxièmement, les entreprises vivent une période de profondes transformations: digitalisation, responsabilité sociétale, durabilité… L’enjeu est d’accompagner la mutation en amenant des compétences. Enfin, il faut rester attractif, conserver et améliorer encore et toujours les conditions-cadres, de manière à rester dans la course.
A l’inverse, quel est le «coup» dont vous êtes le plus fier?
Il s’agit toujours d’un travail d’équipe. Et je ne...