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Canton de Neuchâtel: 35 millions de francs versés pour les cas de rigueur

Le Conseil d’Etat a annoncé mardi devant le Grand Conseil qu’environ 35 millions de francs avaient été ou seront versés pour les cas de rigueur liés à la crise sanitaire.

30 mars 2021, 17:37
Les ministres cantonaux Alain Ribaux et Jean-Nat Karakash lors de la session du Grand Conseil mardi à La Chaux-de-Fonds.

Le montant consacré par le canton de Neuchâtel aux entreprises considérées comme des cas de rigueur devrait tourner autour de 35 millions de francs, a indiqué mardi après-midi le conseiller d’Etat Jean-Nat Karakash devant le Grand Conseil. Le ministre cantonal de l’économie intervenait dans le cadre du débat sur le rapport du gouvernement sur la situation extraordinaire vécue entre novembre 2020 et février 2021.

«A la mi-mars, un peu plus de mille entreprises avaient déposé leur demande pour bénéficier d’un soutien financier dans le cadre du dispositif cantonal pour les cas de rigueur», a précisé Jean-Nat Karakash. «A la même date, 700 dossiers avaient déjà été réglés avec des versements qui atteignaient 25 millions de francs.»

Le conseiller d’Etat a ajouté que les 250 dossiers qui restaient devaient être bouclés d’ici au début du mois d’avril. Ils représentent une dizaine de millions de francs. Concernant les réductions de l’horaire de travail (RHT), le ministre neuchâtelois de l’économie a par ailleurs indiqué qu’elles concernaient, en février 2021, des entreprises représentant près de 5000 employés dans le canton.

Le prix d’une vaccination

Concernant la vaccination, le groupe PLR souhaitait savoir pourquoi le coût prévu dans le rapport du Conseil d’Etat aboutissait à un prix unitaire de 35 francs par injection, alors que les cabinets médicaux n’étaient payés que 24,50 francs pour un tel acte. Un montant qui sera baissé à 16 francs dès le 1er juillet prochain.

Le conseiller d’Etat Laurent Kurth a expliqué, d’une part, que pour chaque injection dans un cabinet privé, le canton payait 5 francs supplémentaires. D’autre part, la plus grande partie de la vaccination se fera dans des centres cantonaux, qui ont besoin d’une plus grande infrastructure que celle d’un cabinet médical.

Le ministre de la santé a par ailleurs indiqué qu’aucune donnée personnelle n’avait été transférée par le canton de Neuchâtel à la fondation qui gère le site «mesvaccins.ch», dont l’exploitation a récemment été suspendue à la suite de vulnérabilités techniques.

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