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Empoté ou abattu, vous le voulez comment votre sapin de Noël?

Deux Boudrysans, un horticulteur et un agriculteur, vendent des sapins de Noël. Mais leurs démarches sont totalement différentes, à l’image du nombre d’arbres vendus: un peu plus d’une centaine pour l’un, plusieurs milliers pour l’autre.

17 déc. 2018, 16:01
A gauche, Bernard Frey avec des sapins qu’il ira récupérer après les fêtes chez ses clients. A droite, Nicolas Dolder au milieu des sapins coupés qu’il vend par milliers dans toute la Suisse romande.

Comme le dit lui-même Bernard Frey, «ce ne sont pas les mêmes mondes». Et pourtant tous deux travaillent la terre et sont des amoureux de la nature. Ils sont mêmes amis – pas concurrents – et voisins: quelques centaines de mètres seulement séparent leurs exploitations, à l’ouest de Boudry.

Horticulteur, Bernard Frey vend chaque année une centaine de sapins de Noël à l’enseigne de la société romande Ecosapin, soit des arbres en pot qui sont remis en terre après les fêtes. De l’autre côté de la route, Nicolas Dolder, agriculteur, vend chaque année plusieurs milliers de sapins qui, eux, ont été coupés.

«C’est plus écologique»

Deux mondes, donc. Bernard Frey, principal producteur de fleurs coupées du canton de Neuchâtel – à ce niveau-là, c’est même le dernier, tout le reste vient de Hollande – ne gagne pas grand-chose avec la vente de ses sapins. «Je fais ça à une période...

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