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Ça s’est passé en octobre dans l'Arc jurassien

Un car incendié en Ajoie, une saisie de cannabis au Vallon et nos révélations sur une affaire de pédophilie sur le Littoral, nous revenons sur l’actualité régionale du mois d’octobre 2018.

27 déc. 2018, 05:30
L'association Pro Evologia presente sa nouvelle saison estivale avec une nouvelle attraction un labyrinthe  Cernier, le 23.06.2016 Photo : Lucas Vuitel

L’événement

Enseignant licencié

Nous le révélions en octobre, un enseignant neuchâtelois a été licencié au printemps avec effet immédiat pour de supposés actes d’ordre sexuel sur des enfants. Contacté par la rédaction, il s’est refusé à tout commentaire. Depuis notre premier article, l’homme a été entendu par le Ministère public. Il est accusé d’avoir commis des actes d’ordre sexuel avec des enfants et de la pornographie.

Ce n’est pas la première fois que le comportement de cet individu est dénoncé par des parents d’élèves. L’enseignant a fait l’objet d’une enquête administrative en 2004, de plaintes de parents en 2010 et de plaintes pénales en 2014. Les enfants évoquaient notamment «des visites dans les douches après le sport».

Entre 2003 et 2005, l’homme avait tout d’abord reçu un avertissement, puis une menace de suspension, avant d’être finalement transféré dans un autre collège. En 2014, le procureur était arrivé à la conclusion qu’aucune infraction pénale n’avait été commise en 2003 et que les plaintes devaient être classées sans suites.

Après la publication de nos articles, le Conseil communal de Neuchâtel a nommé une commission d’enquête afin de «reconstituer le déroulement des faits et rechercher les décisions administratives» prises par les autorités scolaires et politiques depuis les dénonciations de parents en 2003.

Notre enquête

Les suites de nos révélations

L’enquête de la commission scolaire en 2004

La réaction de la ville de Neuchâtel

L'enseignant devant la justice

Les faits divers

En fumée

Ils ont eu chaud, très chaud, les étudiants de l’Ecole d’art de Belfort (France) qui rentraient de Suisse le 4 octobre dernier. Dans un tunnel de l'A16 entre Courtedoux et Porrentruy, le car s’est embrasé. La cinquantaine de passagers a réussi à s'en extraire et à quitter les lieux du sinistre par les issues de secours. Il n'y a pas de blessé, mais quelques personnes ont été incommodées par la fumée.

Trois jours après les faits, le chauffeur était inculpé par la justice jurassienne, notamment pour mise en danger de la vie d'autrui. «Des éléments objectifs permettent de dire qu’un problème de dégagement de fumée est survenu avant l’entrée dans le tunnel», expliquait la procureure. Des passagers ont en outre rapporté que des voyants sur le tableau de bord indiquaient une anomalie. Celle-ci aurait même été signalée par le chauffeur à son entreprise.

Les faits

Un appel à témoin lancé

Notre dernier point sur l'enquête

Impression de déjà-vu

Coup de filet mardi 16 octobre à Saint-Sulpice. Après la découverte d’une culture de chanvre, les forces de l’ordre sont intervenues dans un hangar industriel à l’aube. «L’opération de police a permis la saisie de plusieurs kilos de marijuana, ainsi que la découverte d’installations de production de chanvre», indiquait un communiqué diffusé le lendemain. Un témoin rapportait qu’un camion a été utilisé pour embarquer la marchandise.

L’homme interpellé avait déjà fait parler de lui lors du démantèlement d’un trafic au Vallon en 2004. Son nom était apparu lors d’une saisie spectaculaire, où entre 30’000 et 35’000 plants de chanvre avaient été découverts sur onze sites, entre Saint-Sulpice déjà, Couvet et Noiraigue. Il avait été condamné à 27 mois de prison ferme en 2005.

Les quantités étaient-elles aussi importantes ce 16 novembre? «Si l’opération de ce mardi n’était pas anodine, elle n’était pas de la même envergure», indiquait seulement Georges-André Lozouet, chargé de communication de la police neuchâteloise.

Le coup de filet

La personnalité

Une croque-mort bien vivante

Malgré sa thématique douloureuse, le portrait de la croque-mort Laura Proietti vous a mis du baume au cœur en octobre. La Chaux-de-Fonnière a créé une chambre mortuaire, où l’on peut veiller les défunts sans barrière, sans vitre.

«J’ai le souvenir d’avoir vu mon grand-père derrière une vitre. Cette distance m’était insupportable. Et pour ma grand-maman, j’avais même éprouvé de la colère. J’avais 15 ans et l’entreprise de pompes funèbres m’avait écartée au moment de la fermeture du cercueil, alors que je voulais être présente», racontait la jeune femme.

Son grand portrait

Vie locale

La nouvelle chance de Sousa

Et si c’était sa dernière chance? Début octobre, nous apprenions la mise en faillite de Sousa vins, entreprise de comestibles portugais établie à Serrières. Le préposé de l’office des faillites avait posé les scellés sur les locaux du grossiste et les onze employés avaient été remerciés avec effet immédiat. Selon nos informations, l’ardoise avoisinait 1,2 million de francs.

Dix jours plus tard, Le tribunal cantonal suspendait la faillite  – les employés licenciés avaient pu reprendre leur travail – avant de l’annuler mi-décembre. Il s’agissait là d’une victoire d’étape: le sort de Sousa vins est désormais entre les mains du tribunal de première instance. En cas de décision favorable, la société devra, dans un délai de quatre mois, prouver qu’elle est en mesure de rembourser ses dettes.

Les raisons du déclin de Sousa

Sousa en sursis

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