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Ça s’est passé en juin dans le canton de Neuchâtel

La fin de VAC, des preneurs d’otages devant la justice, une agression dénoncée à Neuchâtel, la saga Maeder qui se poursuit, nous revenons sur l’actualité régionale qui a marqué le mois de juin 2018.

18 déc. 2018, 05:31
L'association Pro Evologia presente sa nouvelle saison estivale avec une nouvelle attraction un labyrinthe  Cernier, le 23.06.2016 Photo : Lucas Vuitel

L’événement

VAC, c’est fini

La rumeur courait depuis plusieurs mois. En juin, nous apprenions la fermeture de l’entreprise chaux-de-fonnière VAC. Dix-sept collaborateurs étaient laissés sur le carreau. La fin d’une longue et riche histoire qui avait commencé en 1906.

Un an avant, Michel Pittet, alors administrateur de VAC, déclarait justement: «Il y a 110 ans qu’on est là et on le sera toujours.» C’était à l’occasion de la mise en ajournement de faillite de la société, qui avait de grosses difficultés de trésorerie.

VAC comptait se remettre à flot, mais avait finalement dû céder tout son secteur vente à distance, le nom commercial, ainsi que son fichier clients à l’entreprise fribourgeoise Rensales. En 2016, VAC comptait encore une centaine d’employés. La moitié des postes avaient été biffés durant l’été.

Nos explications

Les faits divers

«On va te faire courir sale pédé»

Etait-ce une agression homophobe à Neuchâtel dimanche 10 juin, vers 3 heures du matin? C’est ce qu’avaient dénoncé Matthis (22 ans) et Sylvain (26 ans) sur les réseaux sociaux avant de déposer plainte. «Nous ne savions pas qu’ils étaient gays. Cette altercation n’avait rien d’homophobe», clamait l’un des deux frères jumeaux incriminés dans l’affaire. «Ils veulent uniquement faire le buzz sur les réseaux sociaux», poursuivait-il encore sous le coup de la colère. 

Plusieurs versions contradictoires circulaient sur cette bagarre qui s’est déroulée à quelques dizaines de mètres de l’hôtel Beaulac. Devant l’emballement politico-médiatique, il était difficile de démêler le vrai du faux.

Quelques mois plus tard, le conseiller d’Etat Alain Ribaux revenait sur l’affaire lors d’une séance du Grand Conseil. «Aucune agression physique homophobe caractérisée sur rue n’a été enregistrée par la police ces dix dernières années dans le canton de Neuchâtel». Une annonce qui a déçu une partie de la communauté LGBT+ neuchâteloise.

Deux hommes dénoncent une agression homophobe

Les différentes versions des faits

Les répercussions politiques

L’homme qui valait 3,2 millions

«Papa, écoute-moi bien c’est très important, des hommes m’ont enlevé et menacent de me tuer, j’ai une arme sur la tempe et je suis en danger (…)» Cette phrase ne sort pas du dernier épisode des «Experts», mais de l’une des sagas judiciaires neuchâteloises les plus marquantes de l’année.

Fin 2015, quatre jeunes Neuchâtelois ont planifié le kidnapping ubuesque du fils d’un millionnaire retraité du coin. Agés entre 20 et 26 ans à l’époque des faits, les quatre jeunes suisses – l’un est fils de juge, l’autre fils d’élu et un troisième fils de policier – exigeaient 3,2 millions de francs. Ils sont allés jusqu’à mener des repérages devant le domicile de leur victime, celui de son amie et dans la forêt toute proche.

Mais le père de l’otage n’a pas marché dans la combine. Au final, pas de pactole; les jeunes avaient été interceptés par la police. A l’issue du procès, les quatre larrons ont tous écopé de sursis.

Le scénario du kidnapping

Ep. 1 – Pas de prison pour les preneurs d’otage?

Ep. 2 – Le fils du millionnaire était-il de mèche?

Ep. 3 – Les quatre larrons s’en sortent bien

La personnalité

La dynastie Maeder

La boulangerie Maeder fait partie du quotidien des habitants de Neuchâtel. Et cela devrait durer. Au mois de juin, nous apprenions que Christian et Roland, les fils de l’actuel patron, allaient reprendre l’entreprise familiale en septembre.

La passation n’était pourtant pas évidente. Emu, le papa assurait que remettre à ses fils lui faisait «plaisir». «J’espère qu’ils m’écouteront encore.» Ce ne sera pas facile d’arrêter complètement: «Un amoureux n’est jamais fatigué. J’ai toujours été amoureux de la boulangerie et de ma femme.»

Retour sur la saga Maeder

Vie locale

Il faut sauver le chocolatier Jacot

Ils se retrouveront sûrement sous nombre de sapins de Noël neuchâtelois. Les chocolats Jacot ont failli connaître une fin abrupte en juin dernier. Accusant de grosses difficultés financières depuis une année, l’entreprise a été mise en faillite.

Elle est néanmoins parvenue à se retourner, grâce à trois nouveaux investisseurs, Daniel Knoepfel, Andreas Schalch et Nicolas Joye (de gauche à droite ci-dessous). Trois licenciements ont néanmoins été prononcés. L’Autorité de recours en matière civile a officiellement annulé la faillite en juillet.

Le plan de sauvetage

Le point deux mois après

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