Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Ça s’est passé en avril dans le canton de Neuchâtel

La montée de Xamax en Super League, la disparition d’une figure du Littoral ouest, une attaque à la hache à Valangin, on revient sur l’actualité régionale qui a marqué le mois d’avril 2018.

13 déc. 2018, 05:31
L'association Pro Evologia presente sa nouvelle saison estivale avec une nouvelle attraction un labyrinthe  Cernier, le 23.06.2016 Photo : Lucas Vuitel

L’événement

#6ansaprès

Les joueurs l’ont su depuis leur canapé. Le 22 avril, six ans après l’arrivée de Bulat Chagaev et la débâcle qui a suivi, Neuchâtel Xamax était certain de retrouver l’élite du football suisse.

Une ultime défaite de Schaffhouse face à Rapperswil a scellé le destin des Neuchâtelois. Alors qu’il leur restait encore sept matches à disputer, les «rouge et noir» ne pouvaient plus être rejoints par quiconque.

Ce retour assuré en Super League a généré une pluie de louanges. «Cette ascension, largement méritée, n’est pas le fruit du hasard: par leur travail et leur ténacité, par l’importance donnée à la formation, le club neuchâtelois, ses dirigeants et entraîneurs ont su construire une vision à long terme et bâtir des fondations solides pour l’avenir», commentait par exemple le Conseil communal de Neuchâtel.

Le jour-clé

Les quatre tournants de la saison

Les réactions de personnalités

Les faits divers

La buvette du FC Dombresson en feu

Jeudi 19 avril vers 4h30, les locaux du terrain de football du FC Dombresson prenaient feu. Au lieu-dit Sous-le-Mont, la buvette, une partie des vestiaires et l’essentiel de leur équipement ont été réduits en fumée ce matin-là.

Pour se rééquiper et offrir de bonnes conditions sportives à ses 240 membres, le club lançait quelques jours plus tard une campagne de financement participatif. La somme-objectif de 12’000 francs a été atteinte à une vitesse éclair, en un peu plus de deux semaines. «C’est un bon poids en moins sur les épaules», expliquait Ludovic Gambarini, responsable communication du FC Dombresson.

Pendant des mois, les entraînements et les matches à domiciles ont été joués au terrain Biolley de Valangin, avant de petit à petit revenir à Sous-le-Mont. «L’enquête sur l’incendie est en cours, la police forensique a fait son travail, nous n’en savons pas plus. Les assurances nous suivent et nous pouvons avancer. Nous devons maintenant déposer les plans des futurs locaux, puis les travaux débuteront en fonction de la météo», indiquait en octobre Elmer van Dijk, le président des Bourdons.

Les faits

Un large élan de solidarité

Le point en octobre

Attaque à coups de hache

Un scénario digne d’un thriller. Un homme, qui avait quitté l’hôpital psychiatrique de Préfargier sans autorisation, s’en est pris à deux passantes à l’aide d’une hache, mardi 24 avril aux alentours de 19h, à Valangin.

Aidé par deux autres passants, l’accompagnant de la seconde victime est parvenu à maîtriser l’agresseur. «Personne n’est dans un état grave», précisait le lendemain de l’attaque Jean-Paul Ros, procureur en charge de l’enquête. Peu après sa fugue, lundi soir, l’homme avait déjà agressé et frappé à main nue une femme pour tenter de lui subtiliser son véhicule. Âgé de 31 ans et domicilié dans la région, l’agresseur se trouvait à Préfargier en placement volontaire.

«Un patient avec ce statut est libre de ses mouvements, mais il ne peut pas quitter l’établissement sans autorisation. Dans ce cas précis, toutes les dispositions et les règles de l’art en la matière ont été respectées», assurait Stéphane Saillant, médecin-chef au Centre neuchâtelois de psychiatrie, qui gère le site. Et d’insister: «Il s’agit d’un cas imprévisible, qui se produit très rarement.»

L’attaque

La personnalité

Le don Quichotte du lac

Avec le décès de Samuel Arm, dit Sami, La Béroche a perdu l’un de ses personnages les plus emblématiques, en avril dernier. Roi de la bondelle, prince des ombles chevalier, don Quichotte du lac démonté, Sami est décédé à l’âge de 72 ans. Toujours en maillot de corps et tablier, il incarnait «le» pêcheur.

«C’était un pêcheur dans l’âme», résumait son fils Jean-Philippe, qui gère la pêcherie familiale depuis plusieurs années avec sa sœur Marie-Laure. Sami, titulaire du permis professionnel depuis un demi-siècle, a continué de pêcher aussi longtemps qu’il a pu.

Notre hommage

Vie locale

Vandales repentis

Trouver 2500 francs dans sa boîte aux lettres, ça surprend. C’est ce qui est arrivé à Laurent Paillard, en avril dernier. Et les billets ne tombaient pas du ciel.

Quelques jours avant la réjouissante découverte, le propriétaire de Studio L, au centre-ville de Neuchâtel, avait trouvé la décoration extérieure de sa boutique saccagée. Un pot de fleurs chinois ancien avait notamment été brisé. Le Neuchâtelois avait partagé son mécontentement sur Facebook et menacé de porter plainte.

Les coupables ont rapidement réagi en glissant le pécule dans la boîte aux lettres du commerçant avant de lui enjoindre de relever son courrier. «Je trouve qu’il faut être sacrément courageux pour assumer ses actes ainsi», commentait Laurent Paillard.

L’histoire complète

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias