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«C’est une bombe à retardement»

Inquiétudes après la suppression des classes de transition entre l’école primaire et secondaire. Le nombre d’élèves en «terminale» augmente.

21 mars 2016, 00:20
ARCHIV - Eine Schuelerin meldet sich am 27. November 2008, waehrend einer Unterrichtsstunde an einer Schule in Berlin. Wissensvermittler, Psychologe, Sozialarbeiter, Entertainer, Krisenmanager - Lehrer muessen heutzutage vielfaeltige Faehigkeiten mitbringen. Wer nach dem Motto "Ich war 13 Jahre lang in der Schule und kenne deshalb den Beruf" die Lehrerlaufbahn einschlaegt, wird im Berufsalltag bald eines Besseren belehrt. Um unrealistischen Berufsvorstellungen vorzubeugen, gibt es inzwischen mehrere Internetfrageboegen zur Selbsteinschaetzung von Lehramtsanwaertern. (AP Photo/Franka Bruns, Archiv) ** zu unserem KORR. ** ---  FILE - In this Nov. 27, 2008 file photo a pupil of an elementary school in Berlin, Germany, participates in a math lesson. (AP Photo/Franka Bruns, File) DEU Bildung Schule Lehrer Eignung

«Les classes de transition permettaient aux élèves âgés de onze ou douze ans, en grande difficulté scolaire, d’accéder à l’école secondaire, de suivre une filière préprofessionnelle puis d’accomplir un apprentissage. L’expérience a montré que ces classes ont permis à beaucoup d’enfants d’éviter le décrochage scolaire. Ils avançaient à leur rythme, bénéficiaient d’une sorte de remise à niveau intermédiaire et se sentaient en confiance, pour la première fois.»

La députée popiste Martha Zurita, ancienne psychologue et conseillère en orientation, s’inquiète sérieusement du sort des écoliers présentant des difficultés d’apprentissage. «Aujourd’hui, que vont devenir ces élèves? Nous sommes face à une bombe à retardement au niveau social.»

Martha Zurita a décidé de tirer la sonnette d’alarme. Par le biais d’un postulat, elle demande au Conseil d’Etat d’effectuer «une évaluation qualitative des effets de la suppression des classes de transition sur le décrochage scolaire des jeunes». Le Grand Conseil en débattra...

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