«Les classes de transition permettaient aux élèves âgés de onze ou douze ans, en grande difficulté scolaire, d’accéder à l’école secondaire, de suivre une filière préprofessionnelle puis d’accomplir un apprentissage. L’expérience a montré que ces classes ont permis à beaucoup d’enfants d’éviter le décrochage scolaire. Ils avançaient à leur rythme, bénéficiaient d’une sorte de remise à niveau intermédiaire et se sentaient en confiance, pour la première fois.»
La députée popiste Martha Zurita, ancienne psychologue et conseillère en orientation, s’inquiète sérieusement du sort des écoliers présentant des difficultés d’apprentissage. «Aujourd’hui, que vont devenir ces élèves? Nous sommes face à une bombe à retardement au niveau social.»
Martha Zurita a décidé de tirer la sonnette d’alarme. Par le biais d’un postulat, elle demande au Conseil d’Etat d’effectuer «une évaluation qualitative des effets de la suppression des classes de transition sur le décrochage scolaire des jeunes». Le Grand Conseil en débattra...