Cher Nicolas Feuz,
Alors que les premiers frimas de l’hiver commençaient à s’abattre sur le pays, cette photo de vous à moitié dénudé, parue dans «L’Illustré», les bras croisés pour tenter de conserver un peu de chaleur, a ému toute la Suisse romande.
Les yeux humides, nous avons fait nos fonds d’armoire pour dénicher de quoi vous couvrir. Notre choix s’est arrêté sur quelques t-shirts. Si c’est trop court, on vous laisse la liberté d’aller faire la manche.
Et puis, il y a toujours votre robe, il suffit de la doubler en polaire pour la rendre utilisable toute l’année. Sauf que… Si ce costume d’homme de loi protège le procureur du froid, il n’est d’aucun secours à l’écrivain que vous êtes aussi, le Conseil de la magistrature goûtant fort peu au mélange des genres juridiques et littéraires.
Votre toge et sa parure en hermine ont ainsi dû rester au vestiaire, et vous vous êtes retrouvé plutôt à poil qu’en fourrure. Plutôt rigolo pour un homme de plume, non?
A part ça, vous pointer à torse nu pour le shooting de «L’Illustré», c’était bien essayé. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour décrocher une couverture, hein!
Sans rancune, le Père Noël d’«ArcInfo»