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Budget neuchâtelois: les dessous de l’ultime compromis

Six députés neuchâtelois ont mené des négociations hors de la commission des finances. Avec du café, des croissants, et un peu de «Quantensprung».

21 févr. 2018, 19:02
Le Grand Conseil neuchâtelois en session.

Le 20 février, il n’a fallu que quelques minutes au Grand conseil pour voter le budget, quelque peu retouché, qu’il avait refusé deux mois plus tôt après 12 heures de débat. Que s’est-il passé entre-temps? Comme souvent en politique, mais rarement en politique neuchâteloise, l’affaire s’est résolue par une manœuvre de coulisses.

Ce sont deux réunions en petit comité, convoquées au petit matin du 7 puis du 14 février, qui ont permis aux deux plus grandes formations de s’entendre. Il a fallu un peu de café, quelques croissants, et «pas mal de ‘Quantensprung’», raconte le député PLR Andreas Jurt.

Ce germanisme correspond plus ou moins à l’expression francophone «révolution copernicienne». En l’utilisant, Andreas Jurt rend hommage aux socialistes qu’il voit comme ceux qui ont fait le plus grand effort intellectuel pour accepter un «deal». C’est aussi une manière assez créative de revendiquer une victoire politique, le PS et leur allié...

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