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Budget cantonal: Feu-Vert Entreprise tire la sonnette d'alarme

Face au refus du budget cantonal en décembre dernier et aux décisions qui l'ont suivi, Feu-Vert Entreprise s'inquiète pour son avenir et le fait savoir en vidéo.

05 févr. 2018, 17:22
Feu-Vert Entreprise offre des places de travail à des personnes bénéficiaires de l'aide sociale en vue de leur réinsertion dans le monde professionnel.

"On ne peut pas effacer un tableau sans comprendre ce qui était écrit derrière. Si l’Etat bloque tout ça, c’est comme si on écrivait quelque chose et qu’on effaçait." La phrase est d'Aboubakar, 25 ans, établi à La Chaux-de-Fonds.

Lui et trois autres bénéficiaires ou ancien bénéficiaire de l'aide sociale en contrat d'insertion au sein de Feu-Vert Entreprise ont accepté d'apparaître dans la vidéo du programme diffusée il y a une dizaine de jours. Quatre parcours de vie pour tirer la sonnette d'alarme dans le contexte budgétaire neuchâtelois.

"On avance sans savoir ce qui va se passer au-delà"

Comme d'autres institutions actives dans le social, le programme de réinsertion sociale et professionnelle, spécialisé notamment dans la rénovation des bâtiments, s'est vu interdire de renouveler les contrats d’insertion socioprofessionnelle (ISP) arrivant à échéance. En janvier, cinq travailleurs sur les 15 que compte le programme se sont ainsi vus annoncer que leur contrat ne pourrait être prolongé.

Depuis, l'Etat est revenu sur sa décision et autorise à nouveau les institutions à engager et à prolonger leurs contrats. La durée des placements ne doit toutefois pas excéder la fin du mois de mai. "On avance sans savoir ce qui va se passer au-delà", confirme Jean Messerli, directeur de la FADS (Fondation en faveur des adultes en difficultés sociales) dont dépend Feu-Vert Entreprise. Son souhait? "Que l'on continue sur la base de 2017 et que l'Etat accorde à Feu-Vert le budget prévu."

Pour 2017, Feu-Vert Entreprise bénéficiait d'une enveloppe de 400'000 francs de l'Etat. "On peut réfléchir à des moyens pour diminuer ce montant", convient Jean Messerli, "mais si on nous coupe tout, on met la clé sous le paillasson."

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