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Bruit: les routes neuchâteloises seront assainies

Le canton de Neuchâtel devra débourser 7,4 millions de francs pour la protection et l’isolation acoustiques de routes cantonales. Le Grand Conseil a accepté mardi à l’unanimité deux crédits liés à cette problématique.

07 mai 2019, 16:19
La rue Numa-Droz, à La Chaux-de-Fonds, l'une des rues très exposées au bruit routier.

Le Grand Conseil neuchâtelois a accepté mardi à l’unanimité deux crédits liés à l’assainissement du bruit routier. Les députés ont décidé d’allouer 8,2 millions de francs pour les routes principales et 7,4 millions de francs pour les routes cantonales.

La Confédération contribue à hauteur de 60% pour la protection acoustique des principales routes suisses. Dans le canton de Neuchâtel, les routes nationales devant être assainies prioritairement sont la traversée de La Chaux-de-Fonds (H18) et la H10 des Verrières à Neuchâtel en passant par Peseux.

Comme la plupart des cantons suisses, celui de Neuchâtel n’est pas parvenu à effectuer les travaux exigés sur ses routes cantonales et communales. La Confédération a donc décidé de prolonger l’octroi de subventions jusqu’en décembre 2022. Sa participation dans ce cadre-là se monte à au moins 16%.

Le canton doit donc débourser 7,4 millions de francs pour la protection et l’isolation acoustiques de routes cantonales. Sont concernées notamment la RC5 (au Landeron, à Bevaix, à Neuchâtel, à Hauterive et à St-Blaise), la RC168 à La Chaux-de-Fonds ou la RC170 au Locle et aux Ponts-de-Martel.

1200 bâtiments concernés

L’analyse du cadastre du bruit routier montre qu’environ 1200 bâtiments sont concernés par les nuisances sonores du trafic, dont environ 300 pour lesquels les valeurs d’alarme sont dépassées. Les travaux vont donc prioritairement concerner les tronçons adjacents à ces immeubles.
Les discussions ont porté essentiellement sur des mesures de réduction de vitesse pour limiter le bruit routier que les groupes Vert’libéral-PDC et Verts voulaient prioriser.

Le Conseil d’Etat, suivi par la majorité du parlement, a répondu à ces préoccupations en proposant que de telles mesures soient envisagées systématiquement et prioritairement. Le conseiller d’Etat Laurent Favre a rappelé que dans la pratique, l’abaissement de la vitesse sans pose d’un revêtement phono-absorbant est souvent insuffisant.

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