Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Bonnes vacances au Conseil d'Etat!

02 juil. 2011, 07:07

Vous avez vu le titre, aujourd'hui, à propos de l'absence de pilote? Il fait allusion au Conseil d'Etat. Au Club des Cinq, comme certains se sont mis à l'appeler. Un surnom qui fait sourire. Mais qui a un côté sacrément énervant: au moment même où un élan formidable est apporté au canton par la réforme de la fiscalité des entreprises, porteur d'espoirs en tous genres, nos ministres continuent de ne pas s'entendre et de provoquer la colère des uns et des autres.

Claude Nicati fait le plus fort, lui qui - avec les dossiers RUN et la fusion TN /TRN - a réussi à braquer contre sa personne à la fois les communes et une bonne partie du Parti libéral-radical. Y compris, dit-on, ses collègues Philippe Gnaegi et Thierry Grosjean. Les dissensions seraient telles que certains se posent carrément la question suivante: sera-t-il le candidat du PLR aux élections cantonales de 2013? Ou celui d'Ecologie libérale?

A propos du Réseau urbain neuchâtelois: lors de l'assemblée générale de mercredi passé, le gouvernement se serait montré affligeant...

Jean Studer fâche lui aussi les communes - dernier exemple en date: la réforme de la centrale 144 - et ne s'entendrait pas davantage avec sa collègue et camarade socialiste Gisèle Ory. Qui le lui rend bien, paraît-il. Une Gisèle Ory qui laisse son propre parti de plus en plus songeur à propos de sa gestion du dossier hospitalier. Heureusement pour elle, les questions formelles intéressent davantage le Grand Conseil que les 200 millions versés chaque année par le canton à l'Hôpital neuchâtelois.

Ah! ces fichues fuites... Et si elles avaient (aussi) pour but de réveiller les députés?

Thierry Grosjean ne peut pas aborder un seul sujet sans parvenir à cacher qu'il pense à ses vignes - se représentera-t-il en 2013? -, tandis que Philippe Gnaegi a eu l'idée injuste de durcir en pleine année scolaire les conditions d'accès aux écoles du secondaire 2. Ce qui en a fâché plus d'un (1600 pour être précis), et pour cause.

Et voilà que dans cette sympathique ambiance tombe dans la boîte aux lettres de notre rédaction un courrier anonyme dénonçant l'attitude d'un conseiller d'Etat... Avec copie de documents, dont un mail adressé par ce même ministre à ses quatre collègues dans lequel il déplore «des crocs-en-jambe». Quand on aura ajouté que ces documents ne sont, en principe, en possession que des cinq conseillers d'Etat, de la chancelière et sans doute des cinq secrétaires généraux, on se dit qu'une nouvelle affaire Hainard pourrait recommencer.

Et on en a marre!

Votre publicité ici avec IMPACT_medias