L’exécutif municipal répondait ainsi à un postulat urgent signé par des conseillers de ville du Parti socialiste romand (PSR) et du Parti ouvrier populaire (POP) en faveur de mesures contre «les chauffards au centre-ville». Les élus estiment que ces automobilistes, qui sévissent en particulier en fin de semaine, adoptent un comportement à la fois dangereux, bruyant et polluant.
Contrôles, affichage et zones 30 km/h
Dans sa réponse à l’intervention parlementaire, le Conseil municipal dit partager les inquiétudes des politiciens, mais affirme avoir pris des mesures ces dernières années pour modérer le trafic avec des projets de zones 30 km/h. Il mentionne aussi des contrôles de vitesse ou la réalisation de campagnes d’affichage préventives.
«De plus, l’espace routier a été aménagé ces dernières années de telle sorte que les rues se prêtent beaucoup moins à des vitesses excessives que par le passé», écrit la ville dans sa réponse publiée récemment. Concrètement, elle explique que l’on peut placer des arrêts de bus sur la chaussée et réduire les voies de circulation par l’aménagement de places de stationnement.
La loi sur la circulation routière (LCR) stipule que le conducteur «doit veiller à ne pas incommoder les usagers de la route et les riverains, notamment en provoquant du bruit, de la poussière, de la fumée ou des odeurs qu’il peut éviter». Depuis l’instauration de la police unifiée dans le canton de Berne, la répression de telles infractions est de la compétence de la police cantonale.