Dans ce communiqué diffusé par le PS cantonal, Bernard Soguel affirme que l'emploi, les migrations, ainsi que l'adhésion à l'UE sont autant de défis pour un conseiller aux Etats décidé à «faire bouger les choses». Mais «j'aspire cependant aujourd'hui à faire autre chose que de la politique à plein temps», ajoute-t-il.
Le renoncement de Bernard Soguel a pour conséquence d'éclaicir l'horizon de son camarade et conseiller national Didier Berberat, qui s'est également porté candidat à la succession de Gisèle Ory. Cette dernière se prépare à quitter son fauteuil à Berne après son élection en avril au gouvernement cantonal.
Ultime session
Gisèle Ory avait fait part de son intention de démissionner du Conseil des Etats si elle était élue. La détentrice du siège socialiste neuchâtelois à la Chambre des cantons devrait encore participer à la session d'automne, avant de céder son fauteuil à la personne élue pour lui succéder.
Le PS neuchâtelois a retenu la date du 19 juin pour trancher la question des candidatures. Le renoncement de Bernard Soguel parle en faveur d'une candidature socialiste unique assumée par Didier Berberat. En cas d'élection aux Etats, ce dernier serait remplacé au Conseil national par Jacques-André Maire.
Pas d'appel aux urnes
Celui-ci était le premier des viennent-ensuite de la liste socialiste lors des élections fédérales de 2007. L'élection au Conseil national se joue à la proportionnelle et ne requiert pas l'organisation d'un nouveau scrutin en cas de démission d'un élu.
Une démission du Conseil des Etats, en revanche, dont l'élection se joue au scrutin majoritaire, exige l'organisation d'une élection complémentaire. La date de l'élection de remplacement de Gisèle Ory sera fixée dans le courant de ce mois, a précisé de son côté Séverine Despland, secrétaire générale de la Chancellerie d'Etat.
Droite dans l'exspectative
L'actuelle députation neuchâteloise au Conseil des Etats se compose de Gisèle Ory et Didier Burkhalter (PLR). Jusqu'ici, les partis de droite PLR et UDC n'ont pas manifesté l'intention de contester le siège socialiste, pas davantage que les partis minoritaires de gauche (Verts, POP, Solidarités). /ats