Que vous inspire ce nouveau recul de la population neuchâteloise?
Qu’il y a encore du travail. Quand vous perdez des habitants, c’est le signe que quelque chose ne fonctionne pas.
Cela ne va pas s’arranger avec la suppression annoncée dans le canton de plus de 320 emplois chez Johnson & Johnson…
De tels événements sont malheureux et n’aident pas. Mais ils font partie de la vie économique. Une région forte arrive à absorber ces chocs en attirant d’autres entreprises. Ce travail sur l’emploi relève du Service de l’économie. Le mien consiste à faire en sorte que les personnes qui travaillent dans le canton s’y installent.
Les mesures de promotion de la domiciliation restent largement à concrétiser. Qu’avez-vous fait en 16 mois d’activité?
Avant de mettre en place une stratégie, il a fallu comprendre la situation. J’ai d’abord cherché à connaître les raisons qui poussaient à venir dans le canton ou...