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Avec Pierrot, des étudiants signent trois nouveaux courts-métrages à Neuchâtel

Les trois nouvelles créations réalisées par les membres de l’association étudiante Pierrot Productions ont été projetés vendredi soir en avant-première au cinéma Apollo, à Neuchâtel.

13 oct. 2019, 08:00
Quatre images issues des réalisations. «Colimaçon» en haut à gauche, «La carpe», en bas à droite et «Le joueur de flûte» sur l’autre diagonale, avec le figurant rencontré dans un bus, Ernest Riesen (en bas à gauche).

Un facteur qui se bat avec un colis – presque – impossible à livrer. Un flûtiste qui envoûte les adeptes de littering pour les pousser à – enfin – jeter leurs déchets. Et une jeune pianiste qui vit dans un monde où la société impose des interdits… curieux. Voilà très grossièrement les trames de «Colimaçon», «Le joueur de flûte» et «La carpe», les nouveaux courts-métrages réalisés par l’association Pierrot Productions.

Ils ont été projetés en avant-première devant une petite centaine de spectateurs vendredi soir au cinéma Apollo, à Neuchâtel. Derrière chaque création, il y a six à sept étudiants de l’université, des figurants et quelques pros, détaille Amandine Rey, responsable presse.

Des contraintes à respecter

Le défi? Réaliser un court-métrage de maximum cinq minutes, en deux jours de tournage, avec des contraintes décidées à l’avance – en noir et blanc, muet ou en s’inspirant d’un conte. Tout cela, armés d’un budget avoisinant les 3000 francs par production, d’une expérience acquise lors de quelques ateliers pratiques et d’un matériel professionnel.

Pour cette troisième année, le comité a décidé de changer les règles: trois petites équipes, contre une grande auparavant. «Cela permet aux étudiants de changer plus facilement de casquette en passant devant ou derrière la caméra la même année», estime Kylian Henchoz, président sortant et cofondateur de l’association.

Avant d’intégrer Pierrot Productions, la plupart des membres ne connaissaient pas grand-chose aux ficelles du 7e art. Et c’est justement ce qui fait le sel de ces réalisations; les gentils déboires et les anecdotes rigolotes.

Rencontré dans le bus

Sur le tournage de «Colimaçon», le décor extérieur a dû être réenvisagé en catastrophe: la Ville de La Chaux-de-Fonds avait bien réservé le nombre de places de parc demandées pour laisser le champ libre à la caméra, mais elle l’a simplement fait… dans la mauvaise rue.

Dans «Le joueur de flûte», inspiré du conte des frères Grimm, des acteurs ont été choisis lors de rencontres fortuites. C’est le cas d’Ernest Riesen, 72 ans, à qui on a proposé dans un bus de jouer un pêcheur. «Je rentrais d’une séance avec la société mycologique et on m’a demandé si je voulais participer au tournage», se souvient le retraité.

Séduit par le scénario, il s’est pris au jeu et a même embarqué sa vieille canne à pêche avec lui. «Lorsque j’ai vu Ernest, il correspondait tout à fait à l’image que je me faisais du personnage», sourit Amandine Rey, également casteuse.

En savoir plus: le site web de l’association

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