Jean Studer a été nommé à la présidence du Festival international du film fantastique de Neuchâtel (Nifff). Personnalité emblématique de la vie neuchâteloise, l'ancien conseiller d'Etat entrera en fonction dès demain. Il succède à Pierre-Yves Jeanneret, qui devient vice-président de l'association.
Jean Studer, quelles sont les raisons qui vous ont incité à accepter ce mandat?
J’ai fait l’objet de plusieurs sollicitations du même genre; j’ai accepté celle du Nifff pour plusieurs raisons. Je voue, d’abord, un véritable amour au cinéma, que mes activités antérieures m’ont, malheureusement, empêché d’assouvir pleinement. Il s’agit ensuite d’un jeune festival, et j’ai toujours eu à cœur de mettre des moyens à disposition de ces nouvelles structures, de qualité, animées avec foi par des jeunes; c’est dans le même état d’esprit que je m’étais investi pour la Case à chocs par exemple.
Ce festival se penche, aussi, sur les interactions entre cinéma et jeux vidéo, il offre une réflexion sur la place que prend l’image dans notre quotidien. Je mentionnerais, encore, son volet asiatique, qui vient un peu corriger notre vision parcellaire du cinéma, focalisée surtout sur l’Europe et les Etats-Unis.
L'interview dans son intégralité paraît aujourd'hui dans L'Express et L'Impartial.