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Avec «Douleur et gloire», à voir à Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, Almodóvar tient peut-être sa palme au festival de Cannes

Le cinéaste espagnol Pedro Almodóvar se met à nu et donne les clefs de son cinéma dans «Douleur et gloire», un chef-d’œuvre apaisé à voir dès aujourd’hui en salles.

17 mai 2019, 12:34
Alter ego du cinéaste, Salvador Malo (Antonio Banderas) est perclus de douleurs…

Alter ego épuisé du cinéaste Pedro Almodóvar, Salvador Malo (Antonio Banderas dans son plus beau rôle) est perclus de douleurs et peine à se remettre au travail, comme dévitalisé, errant tel une âme en peine dans son appartement luxueux orné de tableaux d’artistes contemporains prestigieux.

Invité à montrer l’un de ses premiers films à la Cinémathèque de Madrid, Salvador tente à cette occasion de renouer avec son acteur principal, dont il avait dit à l’époque pis que pendre de son interprétation, ce qu’il ne pense plus du tout aujourd’hui.

Premier désir

Ces retrouvailles plutôt orageuses, qui lui donnent l’occasion de découvrir les vertus dangereusement curatives de l’héroïne, font peu à peu remonter son passé jusqu’au tout premier désir, que le réalisateur assimile de façon merveilleuse à une insolation foudroyante pour l’enfant qu’il était alors, du moins c’est ce que sa mère (jouée par Penélope Cruz) a naïvement cru à l’époque....

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