C'est peut-être le tout premier moment de détente de l'histoire offert à une intelligence artificielle à Neuchâtel. Jeudi soir à la Case à chocs, un robot humanoïde japonais décapsule des bières à tour de bras. Dans la vraie vie, il trie des outils de coupe chez Rollomatic, entreprise de machines à commandes numériques du Landeron. Pour les 25 ans de son implantation en Suisse, Autodesk, société de San Rafael (Californie) dont le siège pour l'Europe et l'Afrique se trouve à Neuchâtel, a convié les meilleurs projets de robotique des environs. Editeur de logiciels pour l'ingénierie, l'architecture, l'industrie ou encore le divertissement, il a pour habitude de permettre l'utilisation gratuite de ses produits aux étudiants, et il favorise aussi leur utilisation dans les "fablab", ces ateliers d'impression 3D qui fleurissent partout dans le monde. Celui de Neuchâtel, installé sur le campus de la haute école ARC, était de la partie.
Les convives sont invités à fabriquer, s'amuser, ou toucher des technologies en démonstration, tel Birdly, un drôle d'oiseau développé à Zurich sur le dos duquel on peut survoler New York équipé d'un casque de réalité virtuelle.
Parmi les hôtes de Roberto Sigona, vice-président et premier suisse à avoir rejoint Autodesk à son arrivée dans le canton: Kern Sibbald, un des fondateurs de l'entreprise, et Moonhie Chin, senior vice-presidente, venus spécialement de Californie. Les autorités de la ville et du canton sont également venues saluer l'une des entreprises arrivée à Neuchâtel, en 1991, dans le cadre des efforts de la promotion économique pour diversifier le tissu industriel de la région.