«Le djihadiste de Strasbourg a été abattu. Une crapule de moins. Bonne affaire.» En publiant cette opinion sur Facebook ce jeudi 13 décembre, Yvan Perrin, vice-président de l’UDC neuchâteloise, a marqué des points parmi ses amis. D’autres jugent une telle repartie indigne, alors que son auteur se profile pour les élections fédérales d’octobre 2019.
«Sur la forme, ce n’est pas très habile», réagit Walter Willener, président des démocrates du centre dans le canton. «Il aurait pu s’exprimer de manière plus subtile.» Et de toute façon, «ce n’est pas parce que celui-là s’est fait descendre que la France a réglé ses problèmes».
«A lui d’assumer»
Walter Willener ne voit toutefois pas la nécessité de rappeler à l’ordre Yvan Perrin. Cette déclaration a été publiée sur sa page personnelle: «C’est à lui d’assumer. Mais ces mots n’auraient rien à faire sur la page du parti, qui doit être factuelle.»
Le président de l’UDC neuchâteloise prend aussi ses distances avec cette stratégie de communication: «Ce n’est pas sur les réseaux sociaux que l’on gagne une votation ou une élection.»