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Sports à risques: quand l'assurance ne suit plus

Oui, on peut voir ses prestations d'assurance réduites de moitié après un accident pour avoir été trop téméraire. C'est ce qui est arrivé à un Neuchâtelois devenu paraplégique après un accident lors d’une course de motos. On fait le point.

03 mai 2018, 17:53
Les Suisses sont toujours plus nombreux à pratiquer des loisirs à risques: le speedflying, les courses de VTT, les combats de boxe et les compétitions de moto sont considérés comme des entreprises téméraires absolues.

Base jumping, course de moto, alpinisme: les Suisses sont toujours plus friands de sports de l’extrême. Mais la recherche de sensations fortes peut virer au cauchemar en cas d’accident, avec des conséquences financières dramatiques pour ceux qui n’auraient pas conclu d’assurance spéciale couvrant les activités à risques.

C’est ce qui s’est passé pour un Neuchâtelois victime d’un accident de moto en octobre 2016. Alors qu’il participait à une course non professionnelle sur circuit, l’homme s’est fait couper la route par un concurrent et a percuté un mur.

Rente réduite de moitié

Devenu paraplégique, le Neuchâtelois a dû encaisser un autre coup: la Suva, son assurance contre les accidents contractée par son employeur, lui a réduit de 50% ses prestations en espèces. Motif: l’accident est survenu lors d’une activité à risques, qualifiée d’entreprise téméraire absolue.

L’homme a fait recours contre cette décision devant le Tribunal cantonal. En vain. Il vient d’être...

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