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Arrêt de l’hebdo gratuit A+: son rédacteur en chef réagit

L’hebdomadaire gratuit A+ va cesser de paraître fin septembre. Patrick Di Lenardo, son rédacteur en chef, réagit à cette annonce.

29 août 2017, 16:04
Patrick Di Lenardo, entouré des journalistes Vicky Huguelet (à gauche) et Anabelle Bourquin (à droite) lors du lancement du titre.

L’hebdomadaire gratuit A+ bien connu des Neuchâtelois et des Chaux-de-Fonniers va cesser de paraître. Le dernier numéro sera distribué le jeudi 28 septembre.

"Sur le plan publicitaire, nous sommes loin des résultats escomptés, bien trop loin pour envisager un retournement de situation qui nous amènerait à l’équilibre. Aussi difficile et frustrant que cela puisse être, l’aventure A+ va se terminer", explique Jacques Matthey, directeur général de la SNP (qui édite aussi L’Express, L’Impartial et Arcinfo.ch). 

Rédacteur en chef d’A+ depuis son lancement en janvier 2016, Patrick Di Lenardo réagit à cette annonce.

Comment expliquez-vous l’arrêt d’A+?

C’est une décision managériale que je comprends. Effectivement, pour des raisons diverses, les rentrées publicitaires n’étaient pas à la hauteur de ce qui était budgété. Mais je la regrette parce que, clairement, en dix-huit mois, on a trouvé notre public.

C’est frustrant: on a fait tout juste, en parvenant notamment à fidéliser de jeunes lecteurs entre 18 et 35 ans. Plusieurs spécialistes en marketing me l’ont dit: “C’est  incroyable comme la marque a su s’imposer dans le paysage en si peu de temps.”

Que va devenir l’équipe?

Heureusement, tout le monde trouvera une place dans les futurs projets de la SNP. Il n’y a pas de conséquence sur l’emploi, ni pour la rédaction, ni pour la technique, et c’est heureux. J’imagine que ce qu’on a fait ne sera pas perdu, que certaines rubriques ou certains formats pourront être repris dans les quotidiens. Que la touche A+ restera, en somme...

Que retiendrez-vous de ces dix-huit mois?

C’était une expérience formidable pour l’équipe, toujours dans un esprit de start-up, de labo. On a essayé, on a réussi certaines choses, on s’est parfois planté, mais on a osé. C’est ainsi qu’il faut continuer à faire des journaux aujourd’hui: avec audace, créativité, inventivité et impertinence.

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