Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Arc jurassien: bilan positif pour l’information des données des hôpitaux

L’Hôpital du Jura, l’Hôpital neuchâtelois et l’Hôpital du Jura bernois ont lancé de concert en 2009 l’informatisation de leurs données «patient». Une petite révolution qui a permis de structurer les données médicales au sein des trois institutions et d’améliorer la sécurité des prises en charge.

18 juin 2019, 10:43
L’Hôpital du Jura, l’Hôpital neuchâtelois et l’Hôpital du Jura bernois ont initié ensemble le projet, en 2009.

En 2009, l’Hôpital du Jura, l’Hôpital neuchâtelois et l’Hôpital du Jura bernois ont initié ensemble le projet SIC, pour système d’information clinique. Ce partenariat intercantonal a non seulement permis l’informatisation des données relatives à la prise en charge des patients des trois hôpitaux, qui emploient 5000 collaborateurs au total, a indiqué, mardi, dans un communiqué, l’Hôpital neuchâtelois. 

Il a également insufflé un esprit de coopération et de collaboration entre institutions à l’échelle de l’Arc jurassien, tout en garantissant une bonne économicité grâce à la mutualisation des coûts et des compétences. Une trentaine de collaborateurs BEJUNE ont suivi le projet en continu sur les différents sites des hôpitaux partenaires.

En dix ans, le SIC s’est imposé comme le cœur du système d’information hospitalier. Il a permis d’améliorer la continuité de la prise en charge entre les différentes spécialités et offert des échanges facilités entre partenaires de soins.

Réduire les erreurs médicales

La dématérialisation du dossier patient a permis de le rendre plus rapidement accessible aux différents professionnels qui prennent en charge le patient (services médicaux, mais aussi laboratoire, imagerie, etc). La digitalisation du dossier patient a permis de structurer l’ensemble des données médicales au sein des trois institutions, de renforcer la sécurité des données et de réduire les risques d’erreurs médicales et de soins.

Dans le passé, les ordres médicaux retranscrits successivement sur différents supports papier induisaient des risques d’erreur à chaque étape. Une traçabilité renforcée garantit une meilleure sécurisation du circuit du médicament. Au total, l’achat et le développement du logiciel, baptisé Carefolio, a coûté 4,3 millions de francs.

Ce montant a été réparti en parts variables selon le volume d’activité des hôpitaux partenaires (2,1 millions pour HNE, 1,6 million pour l’H-JU et 640’000 francs pour l’HJB).
 


 
 

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias