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Anne Challandes: «Des gens ont encore le réflexe de dire: ‘où est le patron?’»

Pour Anne Challandes, présider l’Union suisse des paysannes, c’est lutter pour améliorer leur condition dans un monde agricole encore très masculin. Les femmes sont d’ailleurs une source d’inspiration. Témoignage à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

08 mars 2021, 05:30
En matière d’engagement pour la lutte féministe, Anne Challandes a fait ses premières armes dans l’association de femmes paysannes qu'elle préside désormais.

Anne Challandes a rejoint la section régionale des paysannes du Val-de-Ruz en 1995, quand elle a épousé son mari, à la tête d’une exploitation agricole à Fontainemelon. A l’époque, c’était la tradition: se marier avec un agriculteur, c’était embrasser son métier et sa vie. «Pour moi, c’était aussi l’occasion de nouer des contacts avec des femmes», se souvient la Vaudruzienne, qui préside l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales depuis 2019.

Au fil des ans, son engagement s’est renforcé. Les femmes ont été une source d’inspiration pour cette avocate de formation. Ce 8 mars, elle a une pensée spéciale pour Augusta Gillabert Randin, à l’origine du premier mouvement de paysannes créé en 1918, à Moudon.

«Elle s’est engagée pour améliorer la condition féminine. Pas seulement dans le monde paysan, mais dans la vie de tous les jours, comme le droit de vote des femmes. Et dans ces années, c’était...

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