Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

André Gide: «Des forêts de sapins dont on ne voit que le commencement»

Un séjour à Neuchâtel et à La Brévine en 1894 a inspiré «La symphonie pastorale» à André Gide.

24 juil. 2017, 00:43
DATA_ART_11382267

Du 18e à l’aube du 21e siècle, de nombreux écrivains ont évoqué le Pays de Neuchâtel. Professeur honoraire à l’Université de Neuchâtel, Philippe Terrier leur a consacré un ouvrage, dont une édition enrichie a été dévoilée ce printemps.

André Gide (1869-1951) a laissé de nombreux témoignages neuchâtelois. L’écrivain français a séjourné à plusieurs reprises dans le canton jusqu’en 1948. C’est pour des raisons de santé qu’il y vient la première fois en 1894. Un médecin genevois lui conseille de se rendre à La Brévine pour soigner sa maladie pulmonaire. Il se rend d’abord à Neuchâtel, où il loge à la pension Elzinger, place Alexis-Marie-Piaget. De là, l2 octobre, il part une première fois pour le village des Montagnes dans le but d’y trouver un logement.

Dans une lettre à sa mère, Gide n’est pas tendre avec le lieu. «La Brévine est ce qu’on appelle un vilain trou. C’est un tout...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias