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Aide-soignante neuchâteloise condamnée en appel pour avoir partagé une vidéo pédopornographique

La condamnation d’une employée d’un foyer neuchâtelois a été confirmée par le Tribunal cantonal. Elle avait envoyé à ses collègues sur un groupe WhatsApp la vidéo du viol d’une fillette.

12 déc. 2018, 11:00
Diffuser une vidéo pédopornographique sur un groupe WhatsApp est punissable.

Condamnée l’automne dernier par le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers, Véronique (prénom fictif), aide-soignante dans un foyer de Neuchâtel, a vu sa peine confirmée tant par le Tribunal cantonal que par le Tribunal fédéral.

A lire aussi: Elle partage la vidéo du viol d’une fille

En février 2017, cette aide-soignante avait envoyé à huit de ses collègues, sur un groupe WhatsApp, une vidéo qu’elle avait reçue d’une connaissance et qui montrait le viol d’une petite fille de quatre ou cinq ans. Elle avait accompagné cet envoi d’un message précisant «Faites attention à vos maris!», car elle pensait que le violeur était le père de la fillette et elle a affirmé par la suite aux enquêteurs qu’elle souhaitait protéger les enfants de ses collègues de leurs maris respectifs.

Plainte et licenciement

Choquées par cette vidéo, les collègues en question ont déposé une plainte pénale contre Véronique tout comme la...

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