«C’est la première fois que vous m’offrez quelque chose pour la Saint-Valentin». A l’entrée de La Poste de la gare de Neuchâtel ce jeudi matin, Jean-François Laneve n’a pas manqué d’humour lorsqu’il s’est vu remettre un presse-citron doré, symbole de la pression «insoutenable» ressentie par les facteurs de l’Arc jurassien.
Le responsable de la zone de distribution n’a pas commenté la souffrance exprimée par des centaines de postiers qui ont mandaté le Syndicat des médias et de la communication (Syndicom) pour qu’il entre en négociations avec le géant jaune.
Il est remonté dans son bureau, le cahier de doléances soutenues par 308 signatures sous le bras, sur un total d’environ 450 employés selon le Syndicat, 615 selon La Poste. Le cadre a laissé journalistes, syndicalistes et anciens de La Poste sur le parvis en compagnie des responsables de communication du gérant jaune.
«Employeur socialement responsable»
«Les signataires redoutent une chasse...