Le conseiller d’Etat Laurent Favre, chef du Département du développement territorial et de l’environnement, l’a expliqué mercredi matin devant le Grand Conseil. L’an dernier, 95% des trains BLS sur la ligne entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds sont globalement à l’heure, c’est-à-dire qu’ils ont au pire un retard de moins de trois minutes.
Laurent Favre parle donc d’une «stabilité correcte», d’autant que ce chiffre correspond aux autres lignes régionales de la compagnie. Par contre, le conseiller d’Etat relève que le nombre de trains supprimés est supérieur aux standards du BLS: il y a eu, en 2018, 76 trains qui ont dû rebrousser chemin aux Hauts-Geneveys ou à Chambrelien.
Un problème qui a été particulièrement remarqué en mars 2019 puisque entre le 12 et le 21 mars, sept trains ont dû être supprimés. En cause, des dérangements sur le matériel roulant, ainsi que la vétusté de la ligne. Ces retards sur la ligne entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds sont principalement imputables sur les trains BLS.
Assainissement «a minima»
Le conseiller d’Etat a indiqué que les travaux d’assainissement «a minima» de la ligne sont prévus pour 2021 pour une durée de huit mois. Par ailleurs, le passage de l’exploitation de la ligne aux CFF, en 2021 également, permettra la mise en service de nouvelles rames Flirt, «ce qui permettra une stabilisation de l’horaire», selon Laurent Favre.
Ce dernier a par ailleurs précisé que le train de remplacement, stocké en gare de Neuchâtel, avait été utilisé une soixantaine de fois en 2018. Il est mis en service en cas de retard supérieur à cinq minutes, essentiellement pour les trains BLS qui arrivent de Berne et qui poursuivent leur route vers la Chaux-de-Fonds.