Le canton de Neuchâtel a connu l’an passé 231 incendies, soit «le meilleur résultat jamais enregistré», selon le rapport 2011 de l’Etablissement cantonal d’assurance et de prévention (Ecap). Un nouveau record, «bien loin des 540 cas enregistrés en 1999».
Ce recul est certes réjouissant, mais il ne se traduit pas dans les coûts, puisque les dégâts totaux à ces bâtiments ont atteint plus de 10 millions de francs. 85% de cette somme est due à 12 incendies, le plus gros étant celui de Parc 1, à La Chaux-de-Fonds et le deuxième celui de la ferme de la Rotte, à la Chaux-du-Milieu, en septembre. Deux sinistres qui ont coûté ensemble quelque 3 millions.
Les causes? C’est bien souvent l’inconnue, y compris pour le fameux incendie de Parc 1, et ceci malgré les moyens de détection mis en œuvre. Pour les causes connues, les installations défectueuses (à l’origine de l’incendie de la Chaux-du-Milieu notamment) viennent en tête, suivis des canaux de fumée. Allumettes, cigarettes ou bougies ont provoqué 21 sinistres, ce qui fait dire à l’Ecap qu’il faut maintenir la prévention dans ce domaine.
Les éléments naturels n’ont par contre que peu frappé le canton de Neuchâtel l’an dernier:la tempête Joachim, en janvier, n’a finalement causé «que» 780 000 francs de dégâts, malgré plus de 300 annonces de sinistres, et la grêle n’a quasi pas montré le bout de son nez. Crues et inondations ont provoqué pour 300 000 francs de dégâts, notamment au Val-deRuz et dans le district de La Chaux-de-Fonds.
Grosses pertes sur placements