"Le taux de jeunes à avoir tenté de mettre fin à leurs jours est un sujet de préoccupation important." Pour la conseillère d’Etat Monika Maire-Hefti, la situation est inquiétante.
Au printemps 2017, les élèves de 11e Harmos se sont exprimés dans le cadre d’une enquête visant à prendre le pouls de la jeunesse neuchâteloise. Près de 1700 élèves de 14-15 ans ont ainsi été interrogés. Leurs réponses ont pu être comparées avec une étude similaire menée en 2010. Concernant l’état de santé de ces jeunes, l’enquête de 2017 indique que 38,2% d’entre eux révélaient des tendances dépressives (35,8% il y a sept ans). Cette légère progression concerne uniquement les filles (53,3% en 2017 contre 45,1%).
Par contre, la progression du passage à l’acte avec une tentative de suicide est spectaculaire, quel que soit le sexe: de 5,9 à 11,2% en sept ans. Et chez les filles, l’évolution de ce pourcentage...