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«Ça dépasse les bornes», l’air du temps de Bérénice L’Epée

Bérénice L’Epée a découvert une borne étonnante dans un parking neuchâtelois. Machine qui lui a inspiré cet «Air du temps.»

08 sept. 2020, 05:30
AirDutemps-BéréniceL'Epée

L’humanité vient d’accélérer son processus d’autodestruction avec une innovation mise au service des Neuchâtelois du centre-ville: une borne pour retrouver sa voiture dans un parking sous-terrain!

Si la technologie entend combler une grave défaillance du genre humain, elle n’est toutefois pas dénuée d’un a priori bienveillant concernant nos capacités cérébrales. Mais l’espoir fait vivre, même les machines.

Par exemple, la borne en question mise sur le fait que son utilisateur se souvienne que son bolide a bel et bien été garé dans ce parking, précisément. Elle suppose aussi que le détenteur a bien en tête une bonne partie de son numéro de plaque, ce qui pourrait s’avérer plus compliqué à retenir que l’emplacement de la porteuse d’immatriculation, mais bon…

Toutefois, tout prodige technique contient un certain nombre de limites. La borne ne vous dit pas, par exemple, ce que vous avez fait de votre ticket de parking. Et étrangement, elle ne sait pas très bien lire les numéros de plaques, puisqu’elle vous propose différents modèles à choix quand vous entrez «le maximum de caractères de votre immatriculation» sur l’écran. Cela dit, générosité supplémentaire à votre égard, elle prend les paris en votre faveur, en estimant que vous savez quelle voiture vous possédez. Trop aimable.

En vérité, oublie-t-on vraiment où l’on a parqué sa voiture? Peut-être que non. Mais il faut dire que dans l’océan monoculturel de l’automobile, désormais résumée au SUV noir de marque allemande, suédoise ou française, on aurait tôt fait de confondre.

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