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Bâches ou béton pour colmater le lit du Doubs?

Yvan Durig, capitaine de la navigation sur le lac des Brenets (NLB), tente de trouver des solutions pour colmater les fuites du Doubs. Bâche ou béton? L’avis d’hydrogéologues suisse et français.

08 sept. 2020, 19:00
Les fuites entre Pontarlier et Montbenoît ne permettent plus au Doubs d'avoir un débit suffisant pour combler les pertes au Saut-du-Doubs en période de sécheresse.

Si le lac des Brenets (appelé Chaillexon côté français) connaît des assèchements récurrents ces dernières années, ce n’est pas uniquement un problème de sécheresse et de réchauffement climatique. Le problème est aussi d’ordre géologique. L’eau se perd, tant en amont qu’en aval du lac.

«Il s’agit de deux problématiques différentes», précise Pascal Reilé, hydrogéologue français. «En amont, l’eau s’échappe dans des failles d’origine karstique, entre le château de Joux et Montbenoît, au profit de la Loue. En aval, elle se faufile à travers l’éboulis de rochers visible au Saut-du-Doubs.»

Au niveau du défilé d’Entre-Roches, entre Pontarlier et Morteau, l’assèchement a donné lieu en 2018 et cette année à des images spectaculaires sur une dizaine de kilomètres. Mais dans les faits, à cet endroit, l’eau circule toujours, dans des circuits souterrains, et réapparaît à Remonot.

«C’est le Doubs qui se déverse dans le Doubs», illustre Pascal Reilé. «Tandis que plus haut,...

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