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Adieu, Partho!

17 oct. 2009, 09:44

La douleur de la perte est immense. Elle est moindre, toutefois, que la douleur de la non-connaissance. La disparition sans traces d'un être cher est le pire calvaire que puisse endurer l'être humain.

Aujourd'hui, une famille de La Chaux-de-Fonds peut regarder la mort en face. Elle peut, enfin, dire adieu à Partho. Après quatre ans de vaines recherches. Après quatre ans d'hypothèses, de flambées d'espoirs aussitôt déçus, de pistes lancées et abandonnées. Quatre ans de torture mentale, à imaginer les scénarios les plus épouvantables - fruit d'une époque où, si le pire n'est jamais certain, il est toujours envisageable. Ce jeune que son handicap rendait si vulnérable, il n'était pas si fou de l'imaginer tombé dans les griffes d'un déséquilibré. Pas si fou d'envisager l'enlèvement, la séquestration, le meurtre gratuit.

Aujourd'hui, même s'il faut encore attendre les conclusions de l'enquête, le hasard a rendu un corps à une famille éplorée. Le processus de deuil peut s'entamer.

Avec le décès enfin certain de l'être cher commencent aussi toute une série d'obligations administratives et sociales. La solidarité ne saurait s'arrêter abruptement. Le soutien de l'association Retrouver Partho est essentiel, comme l'est celui de tout un chacun.

Aujourd'hui, Partho vit dans le coeur de ceux qui l'ont élevé et dans les pensées de ceux qui ont consacré temps et énergie à le retrouver. Sa fugue mortelle aura permis à beaucoup de se montrer solidaires et de préserver jusqu'au bout la flamme de l'espoir. Belle leçon, merci Partho!

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