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A la recherche de l'intérêt commun

06 août 2009, 07:40

«Les états généraux de la santé permettront de trouver des solutions», titrions-nous il y a trois semaines. La phrase résumait la conviction, ferme et maintes fois répétée, de la nouvelle conseillère d'Etat en charge du dossier hospitalier, Gisèle Ory.

Trouver des solutions, dans le cas précis, c'est presque concilier l'inconciliable. C'est explorer une voie médiane entre des demandes contradictoires ou parfaitement irréalistes. Et, pour corser le tout, en désaccord profond avec les décisions déjà prises par le précédent Conseil d'Etat il y a maintenant un an et demi.

Ce qui est sûr, c'est que LA solution s'inscrira dans la philosophie prônée par l'autorité cantonale depuis une dizaine d'années: équilibre et complémentarité entre les régions, intérêt général, attractivité de services publics et parapublics capables de rester performants malgré une nécessaire rigueur financière. D'autant plus nécessaire lorsqu'on parle de santé publique, où les coûts ont toujours une très fâcheuse propension à exploser!

Le mérite premier des trois initiatives déposées ces derniers mois au Château - dont la dernière est arrivée hier - c'est qu'elle oblige tous les acteurs du dossier à s'y plonger et à l'aborder dans sa globalité. Surtout d'y travailler en gardant présent à l'esprit l'intérêt commun aux quelque 170 000 habitants du canton de Neuchâtel.

Passe-t-il par le maintien à n'importe quel prix d'une unité de soins aigus et d'un bloc opératoire à Couvet? Implique-t-il forcément la localisation d'un site mère-enfant unique au chef-lieu, plutôt qu'à La Chaux-de-Fonds? Doit-il avoir pour conséquence un nombre parfaitement égal de lits à Pourtalès et dans la Métropole horlogère?

Toutes ces questions doivent être traitées en bloc. Les réponses dépendront de multiples paramètres, techniques, politiques, financiers, humains. Les uns sont objectifs, d'autres plus subjectifs. Ils fâcheront certains, en réjouiront d'autres. Tant pis, il faudra des réponses. La solution ne se trouve en tout cas pas dans la mouise où stagne aujourd'hui le dossier hospitalier.

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