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Zuckerberg fait acte de contrition

Le jeune patron a défendu son entreprise face au scepticisme.

12 avr. 2018, 00:01
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Convoqué à Washington pour s’expliquer dans des auditions publiques au Congrès, Mark Zuckerberg a rempli sa mission. Face à des sénateurs et députés, ces derniers plus agressifs, le patron de Facebook, à défaut d’être souriant et détendu, a su se montrer humble et constructif.Au terme d’une dizaine d’heures d’audition, le Congrès n’est pas sur le point d’édicter dans l’urgence de nouvelles règles contraignantes de nature à bouleverser le modèle économique de Facebook. Wall Street en est soulagé. Pour autant, la colère devant les bavures à répétition de Facebook s’est manifestée. Mark Zuckerberg a saisi la balle au bond, expliquant que Facebook «traverse une période de vaste changement philosophique». Il ne se présente plus comme le jeune développeur passionné d’une plateforme devenue indispensable à plus de deux milliards de terriens. Il veut incarner le patron d’une entreprise «responsable» et montrer qu’il a conscience de ses erreurs.Hier, Mark Zuckerberg a même admis,...

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