L’Amérique tape du poing sur la table. Et ses alliés occidentaux engagés derrière elle dans la guerre au Yémen applaudissent.
Mardi soir, Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain, a demandé à la coalition menée par l’Arabie saoudite de stopper ses bombardements contre les zones peuplées du Yémen, et dans le même temps aux rebelles houthistes, soutenus par l’Iran, de ne plus lancer de missiles contre l’Arabie et les Emirats arabes unis. «Le moment est venu de mettre fin aux hostilités», a déclaré Pompeo dans un communiqué. C’est la première fois, en trois ans et demi de conflit, que Washington met ainsi en demeure Riyad et Abu Dhabi.
Guerre impopulaire
La pression américaine a également été exercée par le chef du Pentagone, James Mattis, qui a appelé les belligérants à ouvrir des négociations de paix d’ici à un mois. «Nous voulons voir tout le monde autour d’une table de négociations...