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Yémen, le cri d’alarme

Alors que les combats meurtriers faisaient rage, hier, dans le port de al-Hodeïda, les appels à l’arrêt de la guerre se multipliaient à travers le monde.

13 nov. 2018, 00:01
FILE - In this Sept. 22, 2016, file photo, a man stands among the rubble of the Alsonidar Group's water pump and pipe factory after it was hit by Saudi-led airstrikes in Sanaa, Yemen. The Saudi-led coalition fighting in Yemen said early Saturday, Nov. 10, 2018, it had "requested cessation of inflight refueling" by the U.S. for its fighter jets after American officials said they would stop the operations amid growing anger over civilian casualties from the kingdom's airstrikes. (AP Photo/Hani Mohammed, File) Yemen

«Mes cousins à al-Hodeïda n’arrêtent pas d’entendre des explosions autour de chez eux, les détonations sont incessantes», s’inquiète, sur Twitter, Sadeq, un habitant de Sanaa, la capitale, à 220 km de cette ville portuaire de la mer Rouge. «Ma famille se sent complètement isolée, internet ne fonctionne plus, heureusement qu’ils peuvent encore m’appeler avec leurs portables pour savoir si la guerre va enfin s’arrêter.»

Depuis plus de dix jours, la coalition saoudo-émirienne, soutenue par les Occidentaux, a intensifié ses frappes contre al-Hodeïda, tenue par les rebelles houthistes, épaulés par l’Iran. De jour en jour, la liste des morts s’allonge: 382 depuis le 1er novembre. Lundi matin, un nouveau bilan faisait état d’au moins 110 rebelles tués en 24 heures, ainsi que 32 loyalistes et sept civils. Jeudi déjà, plus de 120 personnes avaient péri dans ces violences qui ont lieu, désormais, au cœur d’une ville, non loin de son...

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