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Wikileaks: si Julian Assange perd son procès, il se rendra à la police britannique

Si l'arbitrage d'un groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire ne porte pas ses fruits, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, sera immédiatement arrêté par la police britannique. Il est accusé par une Suédoise d'un viol commis dans la région de Stockholm en août 2010.

04 févr. 2016, 07:40
Julien Assange devra peut-être se rendre à la police britannique.
Julian Assange a annoncé jeudi qu'il se rendra à la police britannique en cas d'arbitrage défavorable d'un groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire. Le fondateur de WikiLeaks est réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres depuis 2012.

"Si l'ONU annonce demain que j'ai perdu mon affaire contre le Royaume-Uni et la Suède, je sortirai de l'ambassade vendredi à midi pour être arrêté par la police britannique", a déclaré M. Assange dans un communiqué.

"Cependant, si je l'emporte et s'il est reconnu que les parties étatiques ont agi illégalement, j'attends la restitution immédiate de mon passeport et la fin de toute nouvelle tentative de m'arrêter", a-t-il ajouté.

L'Australien de 44 ans est accusé par une Suédoise d'un viol qui aurait été commis dans la région de Stockholm en août 2010. Il vit reclus depuis juin 2012 dans l'ambassade équatorienne de Londres.

 

 

Verdict attendu

Visé par un mandat d'arrêt européen, Julian Assange refuse de se rendre en Suède de peur d'être extradé vers les Etats-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par WikiLeaks en 2010 de 500'000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan et 250'000 communications diplomatiques.

En septembre 2014, il avait déposé plainte contre la Suède et la Grande-Bretagne auprès d'un groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD), organisme mandaté par les Nations unies, pour faire reconnaître son confinement dans l'enceinte de l'ambassade équatorienne depuis bientôt quatre ans comme une détention illégale.

Ce groupe de travail, dont les décisions ne sont pas contraignantes, doit se prononcer vendredi sur le cas du fondateur de WikiLeaks.

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