Quand la direction du constructeur Volkswagen a-t-elle vraiment appris qu’un logiciel manipulant les émissions de gaz toxiques avait été installé sur une partie de ses véhicules? Le 18 septembre 2015, quand l’Agence américaine de protection de l’environnement a dévoilé le pot aux roses? Ou avant 2008, comme les procès tenus outre-Atlantique le laissent penser? Les réponses à ces questions sont au cœur du premier procès allemand contre Volkswagen. Celui-ci s’est ouvert, hier, devant le Tribunal régional de la ville de Brunswick (Basse-Saxe), dans une salle louée pour l’occasion, capable d’accueillir plusieurs dizaines d’avocats et de requérants, de nombreux correspondants de presse et une foule de curieux.
Au final, le procès intenté par environ 2000 actionnaires réunis autour d’une plainte groupée, doit déterminer si le géant de l’automobile aurait dû informer plus tôt les marchés financiers de la tricherie, afin d’épargner de lourdes pertes à ses actionnaires. Les plaignants réclament...