«Vous détruisez notre avenir». De l’Australie à l’Europe, en passant par le Kenya ou l’île Maurice, des foules de jeunes ont délaissé l’école, hier, pour demander à leurs dirigeants d’agir vraiment contre le dérèglement du climat.
«123 pays!», a tweeté la jeune Suédoise Greta Thunberg, icône du mouvement avec sa grève hebdomadaire de l’école. Elle relayait sur Twitter des images de cortèges au Japon, à Helsinki, Venise, Luxembourg, ou au Vanuatu.
«Nous faisons grève pour dire à nos gouvernements de faire leurs devoirs et de nous montrer des preuves!», explique l’appel publié sur Facebook. Des preuves que le monde prend les mesures nécessaires pour limiter le réchauffement à +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, comme prévu par l’Accord de Paris.
Rendez-vous était donné dans plus de 2000 lieux, selon le site du mouvement, FridaysforFuture, avec l’Italie, la France et l’Allemagne en tête de peloton.
A Sydney, Bangkok, Hong Kong, des...