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Vol MH370: nouvelles zone de recherche, nouveau débris

Cinq avions ont repéré vendredi "de multiples objets" dans la nouvelle zone de recherche du Boeing disparu de Malaysia Airlines. Des calculs de trajectoire revus indiquent que l'avion serait tombé dans l'Océan indien, à court de carburant, plus tôt qu'estimé auparavant.

28 mars 2014, 19:53
Les recherches se sont orientées sur une nouvelle zone vendredi. Les avions y ont repéré de multiples objets, mais aucun n'a encore été récupéré.

Cinq avions ont repéré vendredi "de multiples objets" dans la nouvelle zone de recherche du Boeing disparu de Malaysia Airlines. Des calculs de trajectoire revus indiquent que l'avion serait tombé dans l'Océan indien, à court de carburant, plus tôt qu'estimé auparavant.

Il faudra attendre pour une confirmation que des navires aient pu atteindre ce secteur, dans la journée de samedi, a souligné l'Agence australienne de sécurité maritime (AMSA), qui coordonne les recherches. Cinq navires chinois et un bâtiment australien se sont dirigés vers la nouvelle zone de recherche.

Après la suspension des opérations jeudi pour cause de mauvais temps, dix avions appartenant à six pays (Australie, Chine, Japon, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Etats-Unis) ont commencé à explorer une zone située à 1100 km au nord-est de celle qu'ils survolaient depuis une semaine à 2500 km des côtes australiennes.

Selon l'AMSA, les nouvelles informations "indiquent que l'avion volait plus vite que ce qui avait été estimé et avait ainsi consommé davantage de carburant, ce qui réduit la distance possible parcourue par l'avion vers le sud dans l'Océan indien".

Les analyses des données radar ont été fournies par l'équipe d'enquête internationale constituée en Malaisie. Selon l'Agence australienne de sécurité des transports (ATSB), "il s'agit de la piste la plus crédible concernant la localisation possible des débris".

Météo plus favorable

La nouvelle zone de recherche s'étend sur 319'000 km2, à environ 1850 km à l'ouest de Perth, plus proche des terres et en dehors de la bande des 40e Rugissants. Les avions pourront désormais effectuer des rotations plus exhaustives et les conditions météo devraient être plus favorables.

Le samedi 8 mars, le vol MH370 est parti de Kuala Lumpur à 00h41 (17h41 en Suisse vendredi 7 mars) à destination de Pékin. Pour une raison inconnue, l'avion a dévié de son plan de vol et mis cap sur l'ouest, passant au-dessus de la Malaisie péninsulaire, vers le détroit de Malacca. Les radars l'ont perdu à ce moment-là.

Toujours aucun élément matériel

On sait néanmoins, grâce aux satellites, qu'il a continué à voler pendant plusieurs heures vers le sud, dans l'Océan indien. La Malaisie a officiellement annoncé le 25 mars que le vol MH370 avait "fini dans le sud de l'Océan indien" sans cependant qu'aucun élément matériel n'ait depuis confirmé ce scénario.

Depuis la disparition du vol MH370 avec 239 personnes à bord, dont 153 Chinois, des centaines de débris ont été détectés par satellite dans le sud de l'Océan indien. Ces deux derniers jours, la Thaïlande et le Japon ont annoncé avoir repéré au total plus de 300 objets flottants dont les plus grands mesuraient 15 mètres.

D'après un responsable cité par l'agence de presse japonaise Jiji, ces objets appartiennent "très probablement" à l'appareil.

Aucun débris récupéré

Aucun débris n'a encore été récupéré par les navires croisant dans la zone et il est donc impossible de les attribuer formellement au Boeing. Il semble toutefois très plausible que ces pièces aient dérivé depuis le point d'impact de l'avion, le trafic maritime étant réduit dans le sud de l'Océan indien, avec peu de déchets.

Bientôt trois semaines après la disparition de l'avion, chaque jour compte dans les efforts entrepris pour récupérer les boîtes noires qui émettent théoriquement des signaux de localisation pendant une trentaine de jours.

La marine américaine a dépêché un détecteur de boîtes noires équipé d'hydrophones capables de détecter les signaux jusqu'à 6000 mètres de profondeur.

Parmi les diverses pistes explorées pour expliquer la perte du Boeing, celle d'un acte désespéré du pilote concentre l'attention d'une partie des enquêteurs, qui cherchent à comprendre pourquoi deux systèmes cruciaux de communication de l'avion avec le sol (les ACARS et le transpondeur) ont été coupés à quelques minutes d'intervalle.

 

 
 
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